Il y a des moments dans une vie plus faciles que d’autres, et en cette période où la lumière s’amenuise au fur et à mesure que nous nous avançons lentement et doucement vers l’hiver, je me sens plutôt triste et fatiguée, découragée et perdue, un peu désorientée.
Tant de choses qui faisaient sens pour moi (dans mon métier, ma vie de catholique et de citoyenne, dans ma famille) perdent leurs couleurs d’origine, se fissurent et se craquellent, et s’en vont une à une, balayées par le vent, comme les feuilles au vent d’automne. Et je me sens de plus en plus vulnérable de cette progressive mise à nue, même si le dépouillement se fait en douceur, bien différemment des tempêtes passées. Lire la suite